Depuis 2019, Resource Matters s’est engagé dans une recherche approfondie visant à développer
des solutions d’électrification durables pour la République Démocratique du Congo (RDC). Nos
travaux ont porté sur une analyse détaillée des infrastructures énergétiques existantes, du potentiel
énergétique du pays et de la demande en électricité.
Fort de ces recherches, nous avons lancé en 2022 la plateforme Congo Epela, qui propose une gamme
de solutions d’électrification adaptées aux spécificités de chaque région, notamment l’extension du
réseau existant, la construction de mini-réseaux et l’installation de kits solaires individuels. Cette
initiative a bénéficié du soutien technique d’universités prestigieuses telles que l’UCT, le KTH et le
RLI, ainsi que de la collaboration de notre réseau de partenaires Mwangaza.
Dans le prolongement de ces travaux, nous nous sommes penchés sur un enjeu majeur pour
l’amélioration de l’offre énergétique en RDC : la consommation d’électricité par les bâtiments publics.
La croissance urbaine rapide et la demande énergétique croissante des grandes villes, notamment
Kinshasa, mettent à rude épreuve le réseau électrique national. Les bâtiments publics, en raison
d’un accès souvent gratuit à l’électricité, représentent une part importante de cette consommation
et contribuent à des pertes financières considérables pour les opérateurs du réseau.
Afin d’explorer des alternatives plus durables et efficientes, nous avons lancé des projets pilotes de
modélisation énergétique pour plusieurs bâtiments publics à Kinshasa. L’objectif était d’évaluer la
faisabilité de solutions d’autoconsommation solaire pour réduire la dépendance de ces bâtiments
vis-à-vis du réseau électrique principal.
Malgré les difficultés rencontrées pour obtenir les données nécessaires auprès des autorités
compétentes, nous avons finalement concentré nos efforts sur deux sites pilotes : la concession de la
direction de la SNEL et le site de l’ISTA. Les données collectées ont permis de réaliser des simulations
détaillées et d’évaluer le potentiel d’autonomie énergétique de ces bâtiments.
Les résultats de ces analyses sont présentés en détail dans le rapport sous ce lien.